C’est un repère simple et ultra-utile pour comprendre combien un client “rapporte” à une entreprise pendant toute la durée de la relation 💡. Si tu veux devenir un CSM solide, capable d’accompagner, fidéliser, anticiper et créer de la vraie valeur côté client… Tu dois absolument te familiariser avec cette notion 🙂.
Pourquoi dois-tu t’intéresser à la valeur vie client ?
Quand tu deviens CSM, ton job ne se limite pas à “répondre aux clients”. Tu accompagnes des usages, tu sécurises des renouvellements et tu participes directement à la croissance de l’entreprise. Et pour ça, tu as besoin d’un repère clair pour comprendre l’impact réel d’un client dans le temps : c’est là que la valeur vie client (VVC) ou Customer Lifetime entre en jeu 😊.
La VVC t’aide à prendre du recul. Au lieu de voir chaque interaction comme un moment isolé, tu vois la relation comme un ensemble :
- ce que le client apporte aujourd’hui,
- ce qu’il peut apporter demain…
- et ce que tu peux faire, toi, pour renforcer cette relation.
En tant que futur CSM, tu vas vite réaliser que chaque client n’a pas le même poids dans la stratégie. Certains utilisent beaucoup le produit, reviennent régulièrement et recommandent la solution. D’autres décrochent vite.
Comprendre la VVC te permet d’ajuster ton énergie, ton suivi et tes priorités pour être efficace et aligné avec les objectifs business 💪.
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Que veut dire VVC ou valeur vie client ?
La valeur vie client, ou VVC, c’est simplement le total estimé de ce qu’un client va rapporter pendant toute la durée de sa relation avec une entreprise. Rien de plus.
Pas besoin d’être expert en chiffres pour comprendre l’idée : tu regardes ce qu’un client dépense, combien de fois il achète, et combien de temps il reste fidèle. Ça te donne une vision globale et réaliste de sa valeur.
En CSM, tu vas souvent entendre parler de “cycle de vie”. C’est tout le parcours du client : l’onboarding, l’adoption, la montée en compétence, les renouvellements… Et parfois le départ. La VVC inclut tout ça. Elle te montre à quel point la relation peut durer et évoluer.
Pour la calculer, on utilise quelques notions simples :
- le panier moyen,
- la fréquence d’achat,
- la durée de la relation,
- et parfois la marge.
Tu pourras voir ça comme un puzzle où chaque pièce raconte une partie de l’histoire du client 🙂.
Pour te donner un exemple concret : imagine un client SaaS qui paie 59 €/mois. Il reste abonné 24 mois. Il participe à deux offres complémentaires. Au final, il a rapporté bien plus que son premier paiement.
C’est exactement ça, la VVC : une vision complète, pas un instant figé.
Comment calculer la valeur vie client simplement ?
Tu vas voir : même si le mot peut faire peur, le calcul de la valeur vie client est beaucoup plus simple qu’on l’imagine. Tu n’as pas besoin d’être matheux. Tu n’as pas besoin de coder. Tu as juste besoin de comprendre comment les éléments se combinent entre eux 😎.
La formule la plus courante ressemble à ça :
VVC = panier moyen × fréquence d’achat × durée de la relation.
En gros, tu regardes :
- combien un client dépense,
- combien de fois il le fait,
- et combien de temps il reste.
Ça donne une estimation claire de sa valeur dans le temps. Pas besoin d’aller plus loin pour commencer.
Dans ton futur rôle, tu vas trouver ces données un peu partout : dans le CRM, dans l’historique des paiements, dans les tickets d’assistance ou encore dans les tableaux de bord produits. Tu vas rapidement voir que tout est lié à l’expérience du client : plus il adopte le produit, plus il revient, et plus la valeur augmente.
Un exemple simple : si un client dépense 40 € en moyenne, achète 3 fois par an et reste 4 ans, sa VVC estimée est de 480 €. C’est ce chiffre qui permet de savoir si une relation est rentable ou si elle doit être retravaillée.
Et pour toi, futur CSM, ce n’est pas juste un calcul abstrait. C’est un repère qui te montre où agir pour améliorer la fidélité, la régularité et l’engagement des clients 🤝🏻.
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Quelle est l’utilité de connaître la VVC en tant que CSM ?
Comprendre la valeur vie client va complètement changer ta façon de travailler. Ce n’est pas juste un chiffre : c’est un indicateur qui te montre où concentrer ton énergie, comment prioriser et comment contribuer directement à la croissance de ton entreprise.
D’abord, la VVC t’aide à repérer les clients qui ont un fort potentiel de fidélité. Tu vas vite voir que certains adoptent le produit plus vite, posent des questions pertinentes, se projettent dans le long terme. Ceux-là, tu vas vouloir les accompagner avec attention, car ils sont souvent les plus engagés… Et les plus rentables pour l’entreprise ✅.
Ensuite, comprendre la VVC t’aide à mesurer la qualité de la relation client. Quand la VVC est élevée, c’est souvent le signe d’une expérience client fluide et d’une satisfaction client solide. À l’inverse, quand la VVC est faible, c’est un signal. Un changement d’usage. Un début de désengagement. Un risque de churn. Autant de points que tu vas apprendre à identifier et anticiper.
Enfin, la VVC t’aide à mieux lire les indicateurs business et à dialoguer avec les équipes sales, marketing ou produit. Tu comprends la rentabilité, tu comprends pourquoi un renouvellement compte autant, tu comprends l’impact d’un upsell.
Et ça, c’est exactement ce qu’attendent les recruteurs d’un bon CSM 💪.
Comment augmenter la valeur vie client ?
Bonne nouvelle : en tant que CSM, tu as un rôle énorme dans l’augmentation de la valeur vie client. Tu n’agis pas sur les prix, tu n’agis pas sur les campagnes marketing… mais tu agis sur quelque chose de beaucoup plus puissant : la relation dans le temps. Celle qui crée la fidélisation et qui fait revenir les clients encore et encore 🙂.
Voici les leviers les plus efficaces :
1. Soigner l’onboarding dès le premier jour
Un bon onboarding donne le ton. Il réduit les frictions. Il rassure. Quand un client comprend rapidement comment utiliser le produit et voit un premier résultat concret, il reste plus longtemps. Et plus il reste, plus sa VVC augmente.
Une fois, un de mes clients avait pris du retard sur l’onboarding. Un simple call de 20 minutes pour réorganiser son plan d’action a suffi à relancer son usage. Il a renouvelé deux ans de suite.
C’est l’exemple parfait d’un geste simple… mais impactant.
2. Encourager l’adoption régulière du produit
Ton rôle, c’est d’aider le client à utiliser pleinement ce qu’il paie.
Tu peux le faire via :
- des sessions de formation,
- des check-ins courts,
- des partages de bonnes pratiques,
- des rappels d’usage,
- ou des modèles prêts à l’emploi.
👉🏻 Un produit utilisé régulièrement → un client engagé → une VVC qui grimpe.
3. Prévenir le churn avant qu’il n’arrive
Le churn fait mal. Mais il est rarement une surprise quand on observe les signaux faibles :
- un client qui se connecte moins,
- un client qui annule une réunion,
- un client qui ne répond plus,
- ou un client qui n’atteint plus ses résultats.
Ces signaux doivent déclencher des actions immédiates :
- un message personnalisé,
- une aide proactive,
- un audit express pour comprendre ce qui bloque,
- une proposition de plan d’action.
Ton but : garder le client là où il est, en lui montrant que tu t’intéresses vraiment à lui 😎.
4. Créer des rituels de relation : QBR, bilans, mini-analyses
Les rituels structurent la relation client et montrent au client que tu es présent sur la durée.
Un QBR (Quarterly Business Review), même simple, renforce la confiance et ouvre souvent la porte à de nouvelles opportunités.
Pendant ces moments, tu peux :
- montrer les résultats obtenus,
- mettre en avant des succès,
- présenter des axes de progression,
- proposer de nouvelles fonctionnalités,
- ou identifier des besoins futurs
Quand le client voit l’impact concret de votre collaboration, il est plus enclin à prolonger la relation… voire à dépenser plus.
5. Utiliser les bons canaux au bon moment
Tu n’échanges pas de la même manière avec tous les clients. Certains préfèrent l’email.
D’autres la visioconférence. D’autres encore un espace communautaire ou un chat.
Adapter ton message et ton canal renforce l’efficacité de la communication et la qualité du suivi. Et ça joue directement sur la fidélité… donc sur la VVC.
6. Co-construire avec le produit et le marketing
Tu es la voix du client. Tu sais ce qui bloque, ce qui manque, ce qui fonctionne.
Partage ces infos avec :
- l’équipe produit,
- l’équipe marketing,
- ou encore l’équipe sales
Quand une fonctionnalité naît d’un besoin client, elle augmente l’usage.
Quand une campagne met en avant les bons bénéfices, elle améliore l’adoption.
Quand tout l’écosystème s’aligne, la valeur vie s’envole.
Si tu veux aller plus loin et apprendre à maîtriser la valeur vie client dans des situations réelles, tu vas adorer notre bootcamp “Devenir CSM”. Pendant 4 semaines, tu te formes en conditions concrètes, tu pratiques sur de vrais cas, et tu gagnes la confiance nécessaire pour gérer tes futurs clients avec méthode et efficacité.
Tu n’es pas seul : tu es entouré de formateurs, d’anciens élèves, et d’une communauté motivée qui avance avec toi.
À la fin, tu maîtrises les bases indispensables pour décrocher ton premier poste de CSM… et tu sais parler chiffres, stratégies et expérience client avec aisance.
Si tu veux te former sérieusement à un métier en pleine évolution, c’est le moment d’y aller. Les places partent vite. Poste ta candidature maintenant et rejoins la prochaine session du bootcamp Kare School 🎓.
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