Tu vas voir, cette métrique n’est pas juste un chiffre marketing. C’est un indicateur puissant, utilisé dans toutes les entreprises SaaS pour suivre l’évolution des revenus auprès des clients existants. C’est donc un super outil pour comprendre où tu peux agir, en tant que CSM, pour faire la différence 🎯.
Que veut dire Net Revenue Retention (NRR) ?
Le Net Revenue Retention, aussi appelé parfois NDR (Net Dollar Retention), désigne le pourcentage de revenus conservés sur une période donnée… Mais pas seulement. Il prend aussi en compte :
- les ventes additionnelles (comme un client qui passe à un plan supérieur),
- et les pertes (comme un désabonnement ou un downgrade).
Dit autrement : si tu pars d’un groupe de clients au 1er janvier, le NRR va te dire combien tu gagnes encore avec eux au 31 mars… En tenant compte des hausses, des baisses, et des départs.
C’est super utile pour évaluer :
- la fidélité des clients,
- la qualité de l’expérience,
- et l’efficacité des stratégies de rétention.
Et c’est aussi un indicateur très regardé par les investisseurs, car il reflète la stabilité et la croissance potentielle d’une entreprise 📈.
Dans ton futur métier de CSM, comprendre ce chiffre va t’aider à piloter ton portefeuille clients et à prouver l’impact direct de ton travail sur le chiffre d’affaires 😉.
%201.gif)
Comment calculer le NRR ?
Pas de panique, la formule du Net Revenue Retention est plus simple qu’elle n’en a l’air. Il suffit de connaître quatre éléments :
- Le Starting MRR : le revenu récurrent mensuel au début de la période.
- Le Expansion MRR : les revenus générés par les upsells, cross-sells ou upgrades.
- Le Churn MRR : les pertes dues aux résiliations (clients qui partent).
- Le Contraction MRR : les pertes dues aux downgrades (clients qui paient moins).
Voici la formule :
NRR = (Starting MRR + Expansion MRR - Churn MRR - Contraction MRR) / Starting MRR x 100
Prenons un exemple ensemble 👇 :
Imagine que tu commences le trimestre avec 100 000 € de MRR. Tu gagnes 10 000 € de plus avec des upsells, mais tu perds 15 000 € à cause de départs clients, et encore 5 000 € parce que certains passent à un plan moins cher.
NRR = (100 000 + 10 000 - 15 000 - 5 000) / 100 000 x 100 = 90% ✨
Ce que ça veut dire ? Que tu as conservé 90 % des revenus générés par tes clients existants. Pas catastrophique… Mais tu peux sûrement faire mieux 😅.
Cette métrique permet une analyse de cohorte très parlante : tu observes l’évolution des revenus au sein d’un même groupe de clients (ta cohorte) sur une période donnée. Les données recueillies sont précieuses pour ajuster ta stratégie de fidélisation.
Qu’est-ce qu’un bon taux NRR ?
Quand on parle de Net Revenue Retention, un chiffre te donne déjà une première info : est-ce que l’entreprise stagne… ou grandit avec ses clients existants ?
👉 Si ton NRR est en dessous de 100 %, tu perds plus de revenus que tu n’en gagnes. Il y a un souci quelque part : trop de churn, pas assez d’upsell, des offres mal alignées…
👉 Si ton NRR est à 100 %, tu es à l’équilibre. Tu compenses les pertes avec les ventes additionnelles. C’est bien, mais ce n’est pas encore de la croissance.
👉 Et si ton NRR est au-dessus de 100 %, là, tu commences à respirer. Tu ne fais pas que conserver tes clients : tu arrives à les faire évoluer avec toi, et ça, c’est hyper sain pour une entreprise.
Alors, qu’est-ce qu’un “bon” taux exactement ? Ça dépend de la taille et de la maturité de l’entreprise. Voici quelques repères :
- Pour une start-up avec peu de clients et un ARR entre 1 et 3 millions d’euros, un NRR autour de 90 % à 94 % reste correct 👍.
- Pour une entreprise un peu plus avancée (ARR entre 8 et 15 millions), on attend plutôt un NRR proche de 99 %.
- Et pour les plus grosses structures (15 à 30 millions de chiffre d'affaires récurrent), un NRR au-dessus de 105 % est souvent la norme.
Le message à retenir : un NRR élevé n’est pas une “médaille”, c’est un levier de croissance durable. Plus il grimpe, plus les revenus générés avec les mêmes clients augmentent 📈. C’est une vraie force dans un environnement où acquérir de nouveaux clients coûte cher.
%202.gif)
Comment interpréter le Net Revenue Retention ?
Un bon Net Revenue Retention ne tombe pas du ciel. Derrière chaque pourcentage, il y a une réalité client à décoder. Et c’est là que ton rôle de CSM prend tout son sens 💪.
Si ton NRR est bas, pose-toi ces questions :
- Est-ce que les clients partent vite après l’onboarding ?
- Y a-t-il un manque d’accompagnement dans les moments-clés ?
- L’offre est-elle adaptée aux besoins qui évoluent ?
Un NRR qui chute, c’est souvent un signal qu’il faut retravailler l’expérience ou renforcer le lien de confiance avec le client. Pas de panique, c’est justement ton terrain de jeu 😊.
À l’inverse, un NRR élevé montre que tu maîtrises :
- la fidélisation 💛,
- la montée en gamme (upsell / cross-sell) 💡,
- et l’anticipation du churn 🔍.
Tu peux aussi t’aider d’une étude de cohorte pour comprendre ce qui se passe. Elle te permet de suivre un groupe de clients sur plusieurs mois et d’identifier les déterminants de la satisfaction (ou de l’insatisfaction). Est-ce que ceux qui ont reçu une démo personnalisée restent plus longtemps ? Est-ce que ceux qui activent telle fonctionnalité dépensent plus ? C’est ce type d’analyse qui rend le NRR vraiment utile au quotidien.
👉 Ton objectif principal : transformer les signaux faibles en plans d’action. Et montrer que ta relation client… elle a un vrai poids sur les revenus 🧠.
Comment améliorer le Net Revenue Retention pour sa relation client ?
Tu veux booster ton Net Revenue Retention ? Parfait. Pas besoin d’outils magiques : ce sont souvent des actions simples, bien ciblées, qui font toute la différence.
Voici les leviers que tu peux activer au quotidien :
Créer une expérience client au top
On ne parle pas de paillettes, mais de clarté, de fluidité et de réactivité. Quand un client sent qu’il est écouté, compris et guidé, il a moins de raisons de partir. Tu peux par exemple :
- proposer des onboarding personnalisés 🧑🏫,
- répondre vite aux problèmes techniques 🔧,
- et garder un ton humain, même en B2B ❤️.
Anticiper les risques de départ
Tu vois un client qui n’utilise plus certaines fonctionnalités ? Qui se plaint souvent ? Qui n’ouvre plus les emails ? Ce sont des signaux faibles. Mets en place des routines pour repérer ces alertes et agir rapidement :
- relances proactives 📞,
- check-in réguliers 📅,
- appels de “prévention” avant l’échéance du contrat 🔍.
Activer les leviers d’upsell et cross-sell
Un client satisfait, c’est aussi un client qui est prêt à aller plus loin. Propose-lui des fonctionnalités adaptées, des options utiles, des plans plus complets. L’idée, ce n’est pas de vendre pour vendre. C’est d’accompagner la croissance de ses besoins.
Astuce : intègre des déclencheurs d’upsell directement dans l’usage du produit. Quand un client atteint une limite, c’est souvent le moment idéal pour lui proposer un upgrade.
Utiliser les bons outils
Pour faire tout ça, tu auras besoin de données. Les bons outils te permettent :
- de suivre les usages client 👀,
- de centraliser les feedbacks 📬,
- d’envoyer des enquêtes NPS régulièrement 📝,
- et de collaborer avec l’équipe produit ou support facilement 🔗.
Créer du lien
C’est parfois sous-estimé, mais une communauté autour du produit, des événements clients, ou même un groupe Slack privé peuvent vraiment renforcer la fidélité. Ton rôle, c’est aussi de faire vivre cette communauté.
Si tu veux apprendre à manier ce genre de métriques, à construire des stratégies de rétention, et à créer de la valeur pour les clients et pour ton équipe… alors notre bootcamp “Devenir CSM” est fait pour toi. Postule dès maintenant pour notre prochaine session !